terça-feira, fevereiro 25, 2014

La maman et la putain (1973)

"C'est curieux, je n'ai pas cessé de souffrir. Je ne me suis pas accroché à toi, mais à ma souffrance, essayant de la retenir. Te garder prêt de moi pour me garder. Le jour où je ne souffrirai plus, où je m'en "sortirai" comme tu dis, c'est que je serai devenu un autre. Et je n'ai pas envie de devenir un autre. Parce que ce jour-là, nous ne pourrons plus nous retrouver. Tu sais, je ne suis pas dupe. Il y a le temps qui passe, vous ne pourrez pas lutter très longtemps contre lui... Je suis venu aujourd'hui. Mais si tu ne sais pas ce que tu veux, il sera peut-être trop tard quand tu le sauras. Awww... j'en ai assez, je suis fatigué. Tu te souviens de ce film où Michel Simon disait : "Regardez la femme infidèle, regardez l'ami félon", avec cette grandiloquence un peu ridicule et risible que donne la plus grande douleur ou la mort ? Oh et puis merde ! j'en ai assez. Salut !"


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