La maman et la putain (1973)
"C'est curieux, je n'ai pas cessé de souffrir. Je ne me suis pas accroché
à toi, mais à ma souffrance, essayant de la retenir. Te garder prêt de
moi pour me garder. Le jour où je ne souffrirai plus, où je m'en
"sortirai" comme tu dis, c'est que je serai devenu un autre. Et je n'ai
pas envie de devenir un autre. Parce que ce jour-là, nous ne pourrons
plus nous retrouver. Tu sais, je ne suis pas dupe. Il y a le temps qui
passe, vous ne pourrez pas lutter très longtemps contre lui... Je suis
venu aujourd'hui. Mais si tu ne sais pas ce que tu veux, il sera
peut-être trop tard quand tu le sauras. Awww... j'en ai assez, je suis
fatigué. Tu te souviens de ce film où Michel Simon disait : "Regardez la
femme infidèle, regardez l'ami félon", avec cette grandiloquence un peu
ridicule et risible que donne la plus grande douleur ou la mort ? Oh et
puis merde ! j'en ai assez. Salut !"
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